bonjour aidez moi a faire 30 lignes silvouplais :):) Imaginez la suite du texte : l'aubergiste raconte la scène à sa femme qui cherche à lui montrer qu'il a eu
Français
Anonyme
Question
bonjour aidez moi a faire 30 lignes silvouplais :):)
Imaginez la suite du texte : l'aubergiste raconte la scène à sa femme qui cherche à lui montrer qu'il a eu tort. Votre récit au passé inclura les arguments échangés entre les deux personnages ainsi que leurs réactions respectives.
texte:
Condamné au bagne pour avoir volé un pain, Jean Valjean a purgé sa peine et vient d’être libéré. Il s’arrête dans une auberge.
Pendant que le nouveau venu se chauffait, le dos tourné, le digne aubergiste Jacquin Labarre tira un crayon de sa poche, puis il déchira le coin d’un vieux journal qui traînait sur une petite table près de la fenêtre. Sur la marge blanche il écrivit une ligne ou deux, plia sans cacheter et remit ce chiffon de papier à un enfant qui paraissait lui servir tout à la fois de marmiton1 et de laquais2. L’aubergiste dit un mot à l’oreille du marmiton, et l’enfant partit en courant dans la direction de la mairie.
Le voyageur n’avait rien vu de tout cela.
Il demanda encore une fois : – Dîne-t-on bientôt ?
- Tout à l’heure, dit l’hôte.
L’enfant revint. Il rapportait le papier. L’hôte le déplia avec empressement, comme quelqu’un qui attend une réponse. Il parut lire attentivement, puis hocha la tête, et resta un moment pensif. Enfin il fit un pas vers le voyageur qui semblait plongé dans des réflexions peu sereines.
- Monsieur, dit-il, je ne puis vous recevoir.
L’homme se dressa à demi sur son séant.
- Comment ! Avez-vous peur que je ne paye pas ? Voulez-vous que je paye d’avance ? J’ai de l’argent, vous dis-je.
- Ce n’est pas cela.
- Quoi donc ?
- Vous avez de l’argent…
- Oui, dit l’homme.
- Et moi, dit l’hôte, je n’ai pas de chambre.
L’homme reprit tranquillement: – Mettez-moi à l’écurie.
- Je ne puis.
- Pourquoi ?
- Les chevaux prennent toute la place.
- Eh bien, repartit l’homme, un coin dans le grenier. Une botte de paille. Nous verrons cela après dîner.
- Je ne puis vous donner à dîner.
Cette déclaration, faite d’un ton mesuré, mais ferme, parut grave à l’étranger. Il se leva.
- Ah bah ! mais je meurs de faim, moi. J’ai marché dès le soleil levé. J’ai fait douze lieues. Je paye. Je veux manger.
- Je n’ai rien, dit l’hôte.
L’homme éclata de rire et se tourna vers la cheminée et les fourneaux.
- Rien ! Et tout cela ?
- Tout cela m’est retenu.
- Par qui ?
- Par ces messieurs les rouliers.
- Combien sont-ils ?
- Douze.
- Il y a là à manger pour vingt.
- Ils ont tout retenu et tout payé d’avance.
L’homme se rassit et dit sans hausser la voix:
- Je suis à l’auberge, j’ai faim, et je reste.L’hôte alors se pencha à son oreille, et lui dit d’un accent qui le fit tressaillir :
- Allez-vous en.
Le voyageur était courbé en cet instant et poussait quelques braises dans le feu avec le bout ferré de son bâton, il se retourna vivement, et, comme il ouvrait la bouche pour répliquer, l’hôte le regarda fixement et ajouta toujours à voix basse : – Tenez, assez de paroles comme cela. Voulez-vous que je vous dise votre nom ? Vous vous appelez Jean Valjean. Maintenant voulez-vous que je vous dise qui vous êtes ? En vous voyant entrer, je me suis douté de quelque chose, j’ai envoyé à la mairie, et voici ce qu’on m’a répondu. Savez-vous lire ?
Imaginez la suite du texte : l'aubergiste raconte la scène à sa femme qui cherche à lui montrer qu'il a eu tort. Votre récit au passé inclura les arguments échangés entre les deux personnages ainsi que leurs réactions respectives.
texte:
Condamné au bagne pour avoir volé un pain, Jean Valjean a purgé sa peine et vient d’être libéré. Il s’arrête dans une auberge.
Pendant que le nouveau venu se chauffait, le dos tourné, le digne aubergiste Jacquin Labarre tira un crayon de sa poche, puis il déchira le coin d’un vieux journal qui traînait sur une petite table près de la fenêtre. Sur la marge blanche il écrivit une ligne ou deux, plia sans cacheter et remit ce chiffon de papier à un enfant qui paraissait lui servir tout à la fois de marmiton1 et de laquais2. L’aubergiste dit un mot à l’oreille du marmiton, et l’enfant partit en courant dans la direction de la mairie.
Le voyageur n’avait rien vu de tout cela.
Il demanda encore une fois : – Dîne-t-on bientôt ?
- Tout à l’heure, dit l’hôte.
L’enfant revint. Il rapportait le papier. L’hôte le déplia avec empressement, comme quelqu’un qui attend une réponse. Il parut lire attentivement, puis hocha la tête, et resta un moment pensif. Enfin il fit un pas vers le voyageur qui semblait plongé dans des réflexions peu sereines.
- Monsieur, dit-il, je ne puis vous recevoir.
L’homme se dressa à demi sur son séant.
- Comment ! Avez-vous peur que je ne paye pas ? Voulez-vous que je paye d’avance ? J’ai de l’argent, vous dis-je.
- Ce n’est pas cela.
- Quoi donc ?
- Vous avez de l’argent…
- Oui, dit l’homme.
- Et moi, dit l’hôte, je n’ai pas de chambre.
L’homme reprit tranquillement: – Mettez-moi à l’écurie.
- Je ne puis.
- Pourquoi ?
- Les chevaux prennent toute la place.
- Eh bien, repartit l’homme, un coin dans le grenier. Une botte de paille. Nous verrons cela après dîner.
- Je ne puis vous donner à dîner.
Cette déclaration, faite d’un ton mesuré, mais ferme, parut grave à l’étranger. Il se leva.
- Ah bah ! mais je meurs de faim, moi. J’ai marché dès le soleil levé. J’ai fait douze lieues. Je paye. Je veux manger.
- Je n’ai rien, dit l’hôte.
L’homme éclata de rire et se tourna vers la cheminée et les fourneaux.
- Rien ! Et tout cela ?
- Tout cela m’est retenu.
- Par qui ?
- Par ces messieurs les rouliers.
- Combien sont-ils ?
- Douze.
- Il y a là à manger pour vingt.
- Ils ont tout retenu et tout payé d’avance.
L’homme se rassit et dit sans hausser la voix:
- Je suis à l’auberge, j’ai faim, et je reste.L’hôte alors se pencha à son oreille, et lui dit d’un accent qui le fit tressaillir :
- Allez-vous en.
Le voyageur était courbé en cet instant et poussait quelques braises dans le feu avec le bout ferré de son bâton, il se retourna vivement, et, comme il ouvrait la bouche pour répliquer, l’hôte le regarda fixement et ajouta toujours à voix basse : – Tenez, assez de paroles comme cela. Voulez-vous que je vous dise votre nom ? Vous vous appelez Jean Valjean. Maintenant voulez-vous que je vous dise qui vous êtes ? En vous voyant entrer, je me suis douté de quelque chose, j’ai envoyé à la mairie, et voici ce qu’on m’a répondu. Savez-vous lire ?
1 Réponse
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1. Réponse laure1708
Jean Valjean sortit donc en haussant les épaules avec mepris
L'aubergiste se précipita alors pour raconter la scène à sa femme.
-Te rends tu compte cet ancien bagnard qui voulait profiter de mon gîte et de mon couvert !
- et alors n'avait il pas fini sa peine ? que lui reprochait tu ?
- il aurait pu nuire à la réputation de ma maison. Qu'aurait dit les gens si ils avait su qu'il était passait par chez moi ?
Et qui l'aurait su ? Personne ne le reconnait plus
Quand bien même un bagnard est un bagnard
Tu aurait du faire peuve de plus de tolérance, ce pauvre homme a deja du bien souffrir, il ne demandait qu'un peu de pain et un lit pour y passer la nuit
-Balivernes
- De plus il avait de quoi payer et notre maison ne marche pas fort en ce moment, cet argent nous aurait bien servi
L'aubergiste prit alors un temps de reflexion
- Il est vrai qu'un peu d'argent en ce moment serait le bienvenu
- Une nuitée et un repas nous aurait permis de payer certains de nos créanciers
- Oui il est vrai que je me suis peut être un peu précipitait, je n'ai point réfléchi j'en suis navré
La femme s'exclama alors
- il n'est peut être pas trop tard envoies vite le marmiton le cherchait, qu'il lui dise que tout cela est un malentendu et que la maison lui est ouverte